Une bafouille d'amour

Sonett zum Thema Liebe und Sehnsucht

von  Roger-Bôtan

Je t’aime et perds dûment! Ci-dessous en son lieu
je t’en reparlerai encor plus en détail.
En attendant je prends une plume d’oie, je la taille
et l’enfonce dans le trou de l’encrier huileux.
 
V’là que j’ la laisse glisser sur le blanc drap moelleux
de ce vierge fafiot qui crie, grince et tressaille —
en arrière, en avant — je m’éclate au travail !
Les lignes, les mots, les phrases vont à la queue leu leu,
 
et mes idées avec, mais un peu en K.-O.
Je boucle mes calots et te revois en corps,
comme si dans mon plumard tu en écrasais nue.
 
Je vais te dire plus bas ce que déjà plus haut
j’avais promis, voilà : je te kiffe grave, tas d’or !
Mais tu peux relire ça plus haut par le menu.

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Kommentare zu diesem Text

Letitia_M (42)
(22.01.09)
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 Roger-Bôtan meinte dazu am 22.01.09:
Das ist bloß ein blödes Wortspiel: et perds dûment spricht man wie éperdûment, weitere Blödheiten dieser Art s. unten: K.O. = chaos, en corps = encore, tas d'or = t'adore.
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