Invocation aux muses

Gedichtgedicht zum Thema Gedanken

von  Roger-Bôtan

Ô Muses, entendez-vous la voix qui vous invoque ?

C’est celle d’un mâche-laurier sensiblard et loufoque.

Courez sauver ses jours avant qu’il ne se tue

ou, pis encor, ne casse les gueules de vos statues

avec sa lyre. Moi, sans votre divin souffle,

je suis littéralement, comme on dit, en pantoufles.

Je n’ai que faire, mesdames, de vos interférences.

Ce qui m’inspire le plus, c’est plutôt votre absence.

Restez sur l’Hélicon avec votre Pégase.

Ce moyen de transport n’est rien moins qu’efficace.

Putain ! pour le conduire il faut savoir hennir !

Comme tous les animaux, il ne sait même pas rire,

à ce que dit Aristote dans un de ses traités.

Plus tard Alcofribas confirma cette idée —

vous la retrouverez à la première page

de son livre. Ils étaient tous les deux vachement sages,

bien que n’importe quelle idée, même la plus sotte,

devienne géniale sous la plume d’un Aristote.




Anmerkung von Roger-Bôtan:

C’est juste une sorte d’intro. Quiconque voudrait lire l’œuvre toute entière, qui comprend à peu près 1500 lignes rimées, peut décharger gratos le PDF sur internet sous l’adresse ci-dessous:
 
https://drive.google.com/file/d/1jNyyBA7eB4x_euDAE_2RWhrXGyR_V9cB/view?usp=sharing


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