Ô Aphrodite, enfant de Jupiter, viens soulager le chagrin qui m’oppresse, ne me laisse pas tomber dans ma détresse ! Tu sais y faire. Viens comme alors, ce jour-là où du ciel tu descendis dans ta divine splendeur pour adoucir les souffrances de mon cœur. Tu t’en rappelles ? Je vis de loin ton bel attelage aviaire qui arrivait plus rapide qu’un bolide ou un éclair et même encor plus vite à travers l’air. Tu demandais : « Pourquoi cette mine chagrine ? Pourquoi as-tu besoin de mes secours ? Qui t’as blessée, Sappho ? Quel mauvais tour du sort t’opprime ? Qui réveilla cette fois-ci tes désirs ? Qui ne veut pas comprendre que tu l’aimes ? Qui fait semblant de ne rien voir et même tâche de te fuir ? De tes cadeaux, elle en a déjà marre ? Elle va elle-même t’apporter des offrandes et te couvrir de doux baisers d’amante ! Tu va le voir. » Délivre-moi, déesse, de ce supplice, comme autrefois, de sorte qu’une fois encore ce rêve absurde à jamais s’évapore. Ou s’accomplisse.
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